
Je te regarde avec calme,
sans trop ouvrir les yeux.
Je reconnais chez toi les mêmes choses,
les mêmes façades, les mêmes arcades
d`un passé heureux.
Tes rues, tes parcs, tes arbres, oui,
j`en ai des souvenirs;
tes autoroutes, tes panneaux lumineux le soir,
tes bâtiments juchés sur les collines,
tes vieilles usines,
ils associent des images dans ma mémoire.
Et pourtant je te trouve un peu étrange, bizarre,
ce doit être à cause de la distance
entre les moments du temps.
Je te regarde dans ta vallée étroite
où non sans peine s´étendent tes quartiers,
voilà ta chaîne, toujours belle,
derrière elle je sais qu`il y a la mer.
Je marche dans l`avenue et tes odeurs me troublent,
soudain l`après-midi j`entends le bruit d`un foudre,
plus tard je vois la pluie qui commence à tomber,
elle vient pour nettoyer ton air si pollué.
Ville, te voilà donc, fleurie, verte;
sèche ou mouillée;
malgré les blocs énormes, malgré les voitures
qui abondent, malgré le gris pavé.
...J`apprends à te regarder, de nouveau,
peu à peu.
Vercin
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