Je quitte cet amour ici
pour que le vent
le mette en miettes
et le porte avec lui
en lui faisant marcher
sur terre.
Je ne veux pas avoir
sa dague sur ma poitrine
ni son lent
serrement
d`épines sur le front
de mes rêves.
Que mes yeux le regardent
après être devenu un nuage,
l`air d`avril,
l`ombre d`une hirondelle
dans les miroirs fragiles
de la mer...!
Pluie tremblante
qui se répète sans cesse sur les arbres.
Peut être un jour, toi,
qui n`as pas su
garder dans les mains
sa joie parfaite,
verras son visage dans un parfum
ou dans la mort soudaine d`une rose.
Meira Delmar
Traduction: Vercin
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