
À Tegucigalpa les autorités frappaient les manifestants
qui ne perdaient jamais leur courage
et qui promettaient de retourner le jour suivant.
À Tegucigalpa, la presse avait été baîllée,
une chaîne de télé avait été fermée,
et à l`aéroport un garçon avait été tué.
À Tegucigalpa et dans presque tous les coins du Honduras,
pendant des jours, des semaines et des mois,
on a vu des images bouleversantes
qui resteront pour toujours dans la mémoire.
Ces jours là, il n`y avait pas de loi
et on ne respectait pas les droits;
on a voulu refouler les voix des gens
par tous les moyens,
sans pouvoir le faire,
et la vie est devenue un enfer;
personne ne savait ce qui pourrait arriver,
mais aujourd`hui on le sait,
le grand "défenseur de la liberté"
qui vend et achète sa vérité aux traîtres
a dit "oui" aux élections fictices
en reconnaissant ouvertement que sa faible morale
dépend uniquement du grand capital.
Maintenant tout semble calme en apparence,
on n`entend que les hurlements des loups
et de quelques louveteaux
qui ont souillé leur drapeau,
des loups carnivores et sauvages
qui forment une bande de lâches
qui n`ont pas dévoré tout a fait
l`espoir du Honduras.
Vercin
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