
Bruns, jaunes, noirs,
oranges, gris et blancs;
ils marchent sans faire de bruit,
parfois pas à pas,
nos petits amis gâtés
doux et gailllards,
nos amis les chats.
On ne peut pas imaginer
les villes sans eux;
qui occupérait donc
les maisons débranlées
ou les bagnoles garées
dans le quartier depuis vingt ans?;
qui se reposerait à l`aise
avec paresse
sur les terrasses et les sofas
des belles maisons familiales?.
Petits, ils sont comme des boules
qui jouent avec n`importe quoi;
grands, ils aiment dormir,
c`est vrai,
ils sont plus calmes,
mais plus audacieux.
Si nous regardons dans leurs yeux,
nous pouvons y trouver
un petit univers rayé, gris ou vert
qui nous professe une sympathie légendaire
mêlée à une espèce de mystère
que l`on essaye de dévoiler
depuis les temps des pharaons
qui les ont vénérés.
De petits tigres, ces chats,
on les voit partout;
beaucoup vivent à Rome,
près du Colisée,
entre des ruines et des herbes
où ils sont très heureux et bien aimés.
On peut les regarder
dans le panier d`une peinture
que quelqu`un a faite pour récréer
la naïveté de leurs visages mignons,
de leurs oreilles attentives,
de leurs petites grifes
qui araignent l`écorce
d`un arbre ancien dans le parc.
Ils se blotissent, ils ronronnent,
ils roulent sur le tapis,
ils cherchent un peu de chaleur
dans les bras de leurs amis humains,
ou c`est l`invers?.
Ils aiment s`endormir à plat ventre
sur le toit d`un HLM
au milieu des antennes de télé
et ils savent se rechauffer doucement
pendant qu`ils rêvent
d`une souris sortie de la cuisine
d`un restaurant élégant
ou d`un bidon qui se trouve
dans une ruelle anonyme
derrière un bâtiment géant.
Vercin
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