
Je viens de finir la lecture d`un roman de Jules Verne: Le Superbe Orénoque. Je cherchais un roman d`aventures à l`Alliance Française de Caracas lorsque je suis tombé sur ce livre dont le nom a attiré mon attention car il parle du plus grand fleuve du Venezuela. Cette lecture a été une manière de découvrir mon propre pays à travers les lettres françaises et j ai trouvé cela vraiment intéressant.
Le Superbe Orénoque nous fait la description de ce grand fleuve et d`un pays dont la partie méridionale était encore un territoire plein de mystère à la fin du XIXème siècle (il faudrait dire qu`il l`est encore). Voilà le scénario:
Trois géographes vénézueliens de Ciudad Bolívar -MM. Miguel, Felipe, et Varinas- prennent la décision de naviguer sur l`Orénoque jusqu`au point où celui-ci rencontre les eaux du Guaviare et de l`Atabapo. D`après M. Felipe les sources du grand fleuve doivent être cherchées dans les eaux de l`Atabapo, mais, d`après M. Varinas, c est le Guaviare qui abrite l`endroit d`où jaillit l`Orénoque. Pour sa part, M. Miguel dit que le superbe fleuve naît plus au sud, dans les montagnes de la Sierra Parima. Les trois géographes organisent une expédition et arrivent au village Las Bonitas à bord du bateau Simón Bolívar. Dans ce lieu ils connaissent deux Français: Jean de Kermor, -un jeune de 17 ans qui suit les pistes de son père perdu il y a quatorce ans-, et son oncle, le Sergent Martial. Jean de Kermor n`a jamais connu son père, le colonel de Kermor.
À Las Bonitas les géographes louent la piroque appellée "La Gallineta" alors que les Français louent celle dont le nom c est "La Maripare", et ils commencent à naviguer en amont en faisant face à une série d`événements périlleux qui sont racontés avec tous les détails dans le roman. Le parcours est difficile à cause des rapides qui exigent l`habileté des mariniers, mais aussi à cause des moustiques, du risque de fièvres paludéennes, et des orages qui peuvent faire chavirer les pirogues. Quand les voyageurs font halte au port de La Urbina, on leur parle de deux explorateurs Français qui étaient partis du village il y avait quelques jours et dont on n`avait pas eu plus de nouvelles. Le petit matin les explorateurs perdus apparaissent au milieu d`un troupeau de tortues qui se dirigeait directement vers l`Orénoque en menaçant l`existance du petit port. Les habitants du village et les voyageurs des piroques avaient crée un rideau de flammmes pour ainsi changer la direction des animaux et quand ils aperçoivent les deux explorateurs Français Jacques Helloch et Germain Paterne, ils doivent les sauver parce que ce ceux-ci étaient sur le point d`être dévorés par quelques fauves. De suite, les quatre Français, les trois géographes, et l´équipage des pirogues continuent leur trajet et arrivent à San Fernando de Atabapo où Jean de Kermor espère trouver des renseignements sur son père, mais, une fois là-bas, il se rend compte que personne ne connaît le nom du colonel de Kermor. Après cela, Jacques Helloch décide de changer sa route de voyage pour accompagner Jean vers le Haut Orénoque. L`idée est d`arriver à la mission Santa Juana, un endroit prospère fondé par un certain père Esperante, près des sources du grand fleuve Orénoque. Il est possible qu`on y puisse obtenir plus d`informations sur le colonel de Kermor. Et pourtant, ce dernier trajet sera très dangereux parce que la région offre un risque plus inquiétant que les obstacles de la nature et c est la présence de la bande des Indiens Quivas dirigée par un forçat évadé du bagne de Cayenne qui déteste le colonel de Kermor. ...Je ne veux pas raconter ici la fin de cette histoire, je crois que toutes les personnes devraient la lire si elles ne l`ont pas fait. C`est un roman fascinant.
Vraiment la lecture de ton résumé invite à lire le livre de JULIO VERNE...!!!!! Tu l'as raconté exceptionnalement en laissant en suspense la fin de l'histoire....!!!!!
RépondreSupprimerMerci Vercin!!!