dimanche 1 novembre 2009

CARTE POSTALE POUR LE HONDURAS


I
Hermano que hoy resistes a la traición.
Mon frère, tu résistes à la trahison aujourd`hui
Hermana que esta noche enciendes en la barricada una hoguera
y a falta de justicia, alumbra tu rabia.

Ma soeur, tu fais un feu dans les barricades le soir,
faute de justice, il allume ta colère.
Campesina, campesino...hijos del pueblo hondureño,
madres de los nuevos Lempiras...
Paysanne, paysan...des enfants du peuple hondurien,
des mères des nouveaux Lempiras...
obreros de las futuras restauraciones...Desde
este rincón de América también se alzan puños en tu nombre.
des ouvriers des restaurations à venir...
Depuis ce coin de l`Amérique on lève aussi les poings pour vos défendre.
Te conozco y me conoces
Je te connais et tu me connais
Tú que te apellidas compatriota, tú que ahora te llamas dignidad.
Ton nom c`est compatriote et maintenant ton prénom c`est dignité.
En esta ciudad lejana se enciende un fuego por tu causa.
Dans cette ville lointaine on allume du feu pour défendre ta cause.
No hay poesía sin tu causa.
Il n`y a pas de poésie sans défendre ta cause.
Hermano de Honduras, hermana de Tegucigalpa
Mon frère de Honduras, ma soeur de Tegucigalpa
Allá, del otro lado del instante sin más luz que el llamado de la tierra,
sin más luz que el ruido de la historia, sin más derechos que la desobediencia.
Là-bas, de l`autre côté de l`instant, tu n`as que la lumière
de l`appel de la terre, tu n`as que la voix du bruit de l`histoire,
tu n`as que les droits de la désobéissance.
Con los viejos arcos de la Selva, con la invencible razón de los sin nada,
con la verdad por arma. ¡El pueblo vencerá!
Par les vieux arcs de la Forêt, par l`invincible raison de ceux
qui manquent de tout, par la vérité comme arme. Le peuple obtiendra la victoire!

II
Desde el envés de tu pelea todos los poetas del mundo disparan su palabra eterna,
contra el injusta de hoy y de mañana.

Depuis l`envers de ton combat tous les poètes du monde jetent leur parole
éternelle contre celui qui est inique aujourd`hui et demain.
Recibe pueblo heroico este temblor enfurecido...pasos de este ejército de voces:
viento de los cinco continentes, brazo indomable de la gesta.

Reçois, peuple héroïque, ce frisson colérique...des pas de cette armée de voix:
du vent des cinq continents, le bras indomptable de la geste.
De África, del Asia...voces europeas, canción americana, llamado del maya,
grito de Oceanía y Guaraní.

De l`Afrique, de l`Asie...des voix européennes, une chanson américaine,
l`appel du maya, des cris de l`Océanie et des Guaranis.
Himno de los yekuanas. Temblor de ruido ancestro. Palabra del mar arado. del Padre Nuestro, libertario.
Hymne des Yekouanas. Tremblement de bruit ancestral. Parole de la mer labourée. De Notre Père au Ciel, libérateur.
Hermano de las trincheras de Tegucigalpa,
hermana de la resistencia Lenca...

Mon frère des barricades de Tegucigalpa,
ma soeur de la résistance Lenca...
los poetas del mundo escriben tu sangre...
les poètes du monde écrivent ton sang...
Sangre restauradora, sangre de los imprescindibles...
Du sang restaurateur, du sang des gens dont on a besoin...
Sangre erguida y nuestra...Roja Morazán.
Du sang fier qui est la nôtre...Du sang rouge de Morazán.

III
Esta noche tan alta,
tan larga, aclara por tu causa
en la garganta.

Ce soir si élevé, si long, s´éclaircit
pour défendre ta cause dans la gorge.
Hermano de Honduras,
hermana de Tegucigalpa
cantamos tu victoria con fuego de Alba.

Mon frère de Honduras,
ma soeur de Tegucigalpa,
nous célébrons ta victoire par une chanson de feu de l`aube.
Tú has venido de otro tiempo a agregarle al himno la estrofa perdida.
Tu es venu d`un temps lointain pour ajouter à l`hymne son strophe perdue.
Pues historia es lo que forjas en la Honduras de mi Idea. Tus piedras
son verdades invictas que hoy suenan en mis letras. Río de alma fuerte.

car c`est de l`histoire ce que tu forges pour le Honduras de mes Idées.
Tes cailloux sont des vérités invaincues qui résonnent aujourd´hui
dans mes lettres. Rivière de fort esprit.
¡Que el Chimborazo te dé aguante y puntería.
¡Y que al soplar imprima a tu bandera otra estrella!

Que le Chimborazo t`encourage et t`aide à atteindre la cible!
Que le soufflement ajoute une nouvelle étoile à ton drapeau!
IV
Es 5 de julio...¡Bolívar te cuida!
Hermano, hermana ha llegado la hora
¡ Mortal es la oligarquía !...
Mortal su Prensa, su Iglesia.
Mortal el traidor y su doctrina.

C´est le 5 juillet...Bolivar te protège!
Mon frère, ma soeur, c´est le moment.
L`oligarchie est mortelle !
Sa Presse et son Église sont mortelles.
Le traître et sa doctrine sont mortels.
¡Suena la hora del pueblo,
el Cristo está en las trincheras!

C`est le temps du peuple
et Christ est dans les barricades!
¡Que venza la patria, pues, que venza!
Tu suerte será la nuestra!

con Zelaya nuestro retorno histórico:
La patrie obtiendra la victoire!
Ton sort sera notre sort!
en compagnie de Zelaya, notre retour historique:
¡Esta noche tan alta, tan larga, aclara por tu causa
mi hermano
en la garganta
un 5 de julio

Cuando la patria está de vuelta!
Ce soir si élevé, si long, s´éclarcit pour défendre ta cause
Mon frère
dans la gorge...
le 5 juillet...
Quand la patrie retourne!



Freddy Ñañez
Red Nacional de Escritores de Venezuela
Cercle d´Écrivains de Vénézuela
Torredetimon@gmail.com
Traduction: Vercin





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